Notre réalisation en containers

Ça y est tout est posé, il faut dégager les espaces maintenant. Ouvrir les
parois intérieures , les fenêtres, les baies ... mais pour ça , il faut
s'équiper. Nous avons opté pour deux types de meuleuses pro ( parce qu'il
y avait du boulot !) , une de 125 mm et une de 220 mm et beaucoup de
disques . Les tôles sont lourdes , il faut donc gérer les découpes pour
pouvoir les déplacer seul. Au maximum, on se limitait à 90cm de large (
pour 2,70 m de haut ) ce qui fait déjà plus de 40kg à soulever , autant
dire qu'il faut éviter que cela bascule du mauvais côté.
Pour les découpes d'ouverture , tout le tracé se faisait au laser pour
avoir les axes , ensuite il fallait suivre les lignes sans se laisser
embarquer par le couple de la meuleuse.
---------- Message transféré ----------
De : "johan LAURET"
Date : 8 févr. 2017 10:45 PM
Objet : On lance les découpes !
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Ça y est tout est posé, il faut dégager les espaces maintenant. Ouvrir les
> parois intérieures , les fenêtres, les baies ... mais pour ça , il faut
> s'équiper. Nous avons opté pour deux types de meuleuses pro ( parce qu'il
> y avait du boulot !) , une de 125 mm et une de 220 mm et beaucoup de
> disques . Les tôles sont lourdes , il faut donc gérer les découpes pour
> pouvoir les déplacer seul. Au maximum, on se limitait à 90cm de large (
> pour 2,70 m de haut ) ce qui fait déjà plus de 40kg à soulever , autant
> dire qu'il faut éviter que cela bascule du mauvais côté.
> Pour les découpes d'ouverture , tout le tracé se faisait au laser pour
> avoir les axes , ensuite il fallait suivre les lignes sans se laisser
> embarquer par le couple de la meuleuse.
>

Voilà , fin janvier 2016 , les premiers piliers sont prêts . Les grandes
boîtes peuvent arriver . Nous avons été mal conseillés dès le début sur
les possibilités d'installation des containers , il a donc fallut gérer
l'arrivée et le placement des 40 pieds en premier puis quelque temps après
( le temps de monter les derniers piliers ) les 20 pieds. Une période
longue de trois mois où la météo à jouer un rôle primordial. Un rolltainer
peut vite se retrouver en situation délicate si le sol n'est pas assez
résistant sous son poids . C'est ce qui s'est passé pour une première
livraison et les deux heures d'effort pour dégager le camion nous on fait
comprendre une chose : il faudra de la patience et une grue !
Fin avril , tout le monde est enfin posé et solidement soudé aux platines.
La découpe peut démarrer !

À la première étape , la première difficulté de taille... Notre projet
comprend deux containers high cube de 40 pieds soit 12,20 m et deux de 20
pieds Il faut donc trouver un terrain accessible pour un rolltainer ! À
voir sur les routes ,ces engins ne semblent pas si encombrant mais dans un
chemin qui fait 5 m de large , les choses peuvent se compliquer. En
décembre 2015 , après beaucoup de mesures , largeurs , hauteurs de ponts ,
rayon de courbure de virage , le choix est fait !
Il faut tout vider , casser le mur d'entrée et lancer les lignes .
Pour poser notre maison , nous nous lançons dans la maçonnerie. Vingt et un
petits piliers ( un cube de béton et le haut en pierres ) de hauteurs
différentes qui me permettent de retrouver mon niveau .

Toute cette histoire a commencé avec une simple image , celle d'une maison
, ouverte des deux côtés surplombant une falaise en Nouvelle-Zélande. Une
réalisation qui m'avait étonné par sa simplicité et je me suis dit pourquoi
pas ici , à la Réunion.
Évidemment en quelques clics , j'ai vu que cela existait déjà et qu'il y
avait même une entreprise qui se lançait à l'époque .
Tant mieux , avec quelques exemples sous les yeux et une grande motivation
, nous voilà lancés pour devenir architectes, maçons, plombiers, soudeurs ,
électriciens... De vrais couteaux suisses et si possible avec une lame de
meuleuse .
Huit mois de travail, aidés par les amis et la famille , nous avons
concrétisé notre projet .

Bonjour ,
Enfin nous pouvons prendre le temps de présenter notre projet, notre maison
faite de containers , de bois et de beaucoup d'énergie .

Une aventure qui a duré ( et dure encore ! ) un an depuis l'installation
des fondations jusqu'à ce petit moment où l'on prend le temps de contempler
le temps qui passe , assis sur la terrasse .